20.1.16

L'au revoir à Monsieur Pierre Cheval


"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai...". 

Sur la route de la cité agéenne, il me semble que la poésie de Victor Hugo anime les blancs paysages de Champagne. 

Vision graphique et majestueuse de la Montagne de Reims, étincelante sous le givre. Vision triste aussi des coteaux d'Aÿ, plongés dans la brume, comme pétrifiés par la disparition si soudaine de l'un des leurs. 

Au moment de dire au revoir à Monsieur Pierre Cheval, une autre vision apparaît. Dans les fleurs comme sur le livret de messe, la vision d'une Champagne colorée, vive, belle dans sa diversité nous est offerte. Serait-ce pour raviver les coeurs et les esprits sombres ce matin ? 

Serait-ce pour l'espérance en demain ? 




Des mots justes, émouvants, complices, éprouvés, reconnaissants, résonnent pour le dernier hommage à l'"Homme de L'Unesco", l'épicurien. 

Lui qui incarnait si bien la vie, l'énergie, le pragmatisme, la ténacité, le rire, la chaleur, l'humanisme. 

Des hommes et des femmes nombreux, famille, amis, confrères vignerons, collègues, proches ou moins, Champenois ou pas, se seront une fois encore rassemblés autour de lui, ce jour, le temps d'une cérémonie très digne. 


Ultime vision, au détour d'une ruelle... 

"Si le grain de blé, tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits". 

Bon voyage, Pierre, la Champagne reçoit votre inestimable présent. Il lui revient désormais de poursuivre votre oeuvre.   


http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/demain_des_l_aube.html








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