Mercredi 7 janvier, 19 h 00, j'ai marché vers le lieu de rassemblement... Comme une évidence.
Avec mes tripes, sans hésiter. Réaction spontanée après l'effroi, l'abject survenu au siège de Charlie Hebdo, pour exprimer mon soutien à la famille du journalisme que je côtoie depuis 20 ans et qui m'est chère.
Dimanche 11 janvier, 15 h 00, j'ai marché vers le lieu de rassemblement... Comme une évidence.
Pour dire N.O.N
Etrange sensation que celle d'entonner la Marseillaise, debout, campée sur des pavés d'un autre temps, entourée d'une marée humaine. Compatriotes, par milliers, là, unis dans leur diversité.
Un élan puissant nous porte... Quelque chose venue des tréfonds de l'histoire. Un héritage ravivé de notre révolution ? Instinct de résistance ?
N.O.N, la barbarie dictée par le fanatisme, le terrorisme et les extrémismes quels qu'ils soient, n'ont pas leur place sur notre sol.
J'ai marché, aux côtés des miens, pour dire ma mobilisation totale à défendre les valeurs de la République.
Elles tiennent en sa devise. Trois mots. Nul besoin d'en chercher d'autres.
Liberté, égalité, fraternité.
Ce dimanche, 4 millions de compatriotes, vous peut-être, ont surgi du pays pour les rappeler au monde.
Ce soir devant la presse des dernier jours, et les bulles de Champagne, une fierté teintée d'amour, une exaltation empreinte de sérénité, m'envahissent.
Est-ce ce "plein d'humanité" dont parle Erik Orsenna ?
Oui, nous sommes un peuple, oui, nous sommes la France.
A suivre.
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