Dimanche 4 janvier. A Reims, comme ailleurs, le
compteur a tourné : nous avons changé d’année.
On s'est embrassé sous le gui, on a frôlé la plénitude. Il faut redescendre sur terre, sans se laisser submerger par le flot de vœux sincères ou convenus, déversés sur la toile ou ailleurs par tous ceux qui nous veulent du bien. Bonheur, prospérité, amour, joie et santé ! Merci.
Ce soir, à l'aube de l'an nouveau, je vous retrouve ici sur le web et j'en ai décidé autrement : ne rien vous souhaiter de grand pour les 12 mois à venir.
Non. Ou plutôt si. Vous souhaiter
mieux.
Vous souhaiter les plus infimes plaisirs qu’il puisse exister : une note, un parfum, une couleur, une saveur, une sensation.
Ces plaisirs là qui dessinent un
sourire sur vos lèvres, provoquent un tremblement, vous arrachent un cri de joie, mouillent vos yeux d'une larme de bonheur, ravivent un souvenir enfoui.
Proches et inconnus, amoureux des belles & bonnes choses, je vous souhaite mille voyages au pays des infimes plaisirs.
Subtils et fugaces comme les bulles dorées du Champagne, ils vous rendent vivants, heureux.
Tout le reste est littérature.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire